Choses vues: des stars occidentales à l'affiche des publicités japonaises.

En se promenant dans les grandes avenues de Tokyo, force est de constater que les affiches publicitaires japonaises sont souvent représentées par des stars occidentales.

Pourquoi cela alors que certains canons japonais battent littéralement notre idéalisme occidental?

Deux raisons bien évidentes:

- l'une purement commerciale, puisque le Japon tente par cette stratégie de balayer toutes les sphères du globe

- mais surtout parce que l'homme n'étant jamais content de ce qu'il a, l'idéal de beauté japonais est ... occidental! hé oui, mieux vaut avoir les yeux les plus ronds possibles, les cheveux teints, ainsi qu'un léger hâle sur la peau, et voilà qui est mieux...

Il n'est donc pas rare du tout de voir des Japonais, les hommes comme les femmes, avec des cheveux blonds platines, bronzés, dont le style nous ressemble, même s'ils gardent une petite touche japonaise.

L'extrême est bien sûr de se faire débrider les yeux par une opération de chirurgie esthétique, devenue tout à fait banale dans les pays asiatiques, en Thailande notamment.

affaire à suivre...

Si Paris m'était conté... Mitsuko Zahar

Petite apartée littéraire...

Cela vient de sortir: Mitsuko Zahar, journaliste japonaise, tokyoite, installée à Paris depuis près de 40 ans, a publié un essai,"Les Parisiens ont des goûts de chiotte", dans lequel elle s'attache à casser les mythes du Parisien chic, élé gant, ponctuel, de surcroit grand au long nez...

Elle effectue cette critique avec talent et beaucoup d'humour, afin que les touristes japonais venant en France ne soient pas choqués, voir déçus de notre cher pays.

Je vous fais part de cette nouvelle sur ce blog puisque le livre ne sera pas traduit en français, mais restera en japonais.

cliquez sur le lien ci-dessous pour plus de détails.

http://www.youtube.com/watch?v=pkqn6Do0gfs

Visite du Tokyo Stock Exchange

Ancienne salle de marché, maintenant informatisée.

La Bourse de Tokyo gère près de 2500 entreprises, ce qui en fait l'une des plus importantes du monde.

Pendant les années 1980, les visiteurs pouvaient observer les signaux frénétiques des traders mais les transactions ont été entièrement informatisées en 1999.

La Bourse de Tokyo permet néanmoins d'évaluer l'importance du commerce à Tokyo.

Le balcon surplombant la salle des transactions propose des éléments pour comparer les marchés du monde entier.

Dernière nuit à Kyoto dans une maison japonaise traditionnelle, avec trois invités non désirés!

Voilà que s'achève notre périple, superbe à tous points de vue: bon trio, endroits magnifiques... que demander de plus?

Nous avons quand même voulu marquer le coup en dormant non pas dans une auberge de jeunesse cette fois mais dans une véritable maison japonaise traditionnelle, assez rustique.

Vous verrez d'après les photos les fameuses salles à la japonaise, les tables basses destinées à la cérémonie du thé, les estampes...

Tout devait bien se passer jusqu'au moment de se coucher où trois invités surprise ont débarqué:

Maxicafard 1, Maxicafard 2, et SuperAraignée.

Les surnoms sont justifiés, ils étaient vraiment énormes, et autant vous dire que je n'en menais pas large, ainsi que mes deux coéquipiers d'ailleurs...

Malgré le fait de les avoir tués tous nous (enfin moi seulement!)avons fait une belle nuit blanche.

On a bien rigolé quand même!

Qui disait que les voyages formaient la jeunesse?

Kyoto suite: le quartier de Gion.

Le quartier de Gion est le quartier réputé des geishas; il oscille entre le sublime et le clinquant. Je rappelle tout de même que les geishas sont des femmes destinées à servir les arts (musique, poésie, danse) et non des prostituées comme on l'entend souvent. Ce préjugé sort tout droit de l'époque où les Occidentaux ont commencé à fréquenter le quartier, faisant dévier alors l'objet de la geisha au profit de leurs plaisirs personnels. D'ailleurs à cette époque, les geishas ne voulant pas perdre la face devant cela se sont exilées dans les campagnes plus éloignées.

Ce quartier se développa à l'époque féodale.

Aux éventaires destinés à combler les besoins des pélerins se succédèrent les maisons de thé (ochaya).

Kyoto suite, le château de Nijo.

Le château de Nijo n'a pas ces grandes forteresses qu'ont habituellement les châteaux japonais.

Celui-ci est surtout réputé pour ses sols "rossignols", conçus pour trahir les intrus, en émettant un grincement évocateur d'un cri d'oiseau au moindre pas. J'ai testé, impossible de passer inaperçue.

L'ensemble, créé par Tokugawa Ieyasu, symbolisait le pouvoir et la richesse du shogunat nouvellement établi à Edo.

Kyoto: le Pavillon d'Or, ma préférence à moi...

A peine arrivés à Kyoto, vers 9h30 du matin, nous sommes tout de suite partis visiter le Pavillon d'Or.

C'est le plus bel endroit que je n'ai jamais vu, et le premier que je conseille d'aller visiter si un jour l'envie vous prend d'aller à Kyoto.

Héritage du Japon médiéval, le Kinkaku-ji est plus connu sous le nom de Pavillon d'Or.

Yoshimitsu, le troisième shogun d'Ashikaga, se fit moine à 37 ans , renonçant ainsi à ses devoirs officiels, mais pas à son pouvoir. Il édifia cet endroit pour abriter ses retraites..

Fidèle disciple de Soseki, moine zen, Yoshimitsu demanda que son pavillon devienne un temple après sa mort, et que Soseki en fut le supérieur.

Ce que je trouve sublime en fait, c'est non seulement le pavillon qui est une gravure à lui tout seul, mais tout l'ensemble: tout est en harmonie, les couleurs, les jardins, tout s'équilibre...

C'est vraiment magique!

Osaka suite et fin: l'aquarium, puis vue du port au coucher de soleil...

Pour terminer notre escapade à Osaka, nous avons visité l'aquarium, considéré comme l'un des plus grands du monde, avec ses milliers d'espèces représentées.

Bon c'est un peu plus ludique que le reste, mais mal aux pattes oblige, il fallait bien faire une pause.

Nous nous sommes attardés un peu sur le port d'Osaka avec son coucher de soleil, qui valait le détour.